Bonjour chacun-e !
Beaucoup d’énergies bouleversent la Terre de plus en plus fortement et nous aussi bien évidemment ! Et il n’y a pas besoin d’être voyant pour sentir que ce n’est pas fini…
Nous devons tenir bon dans la tourmente et c’est un vrai défi de rester centré malgré tout. Notre corps physique, notre corps émotionnel sont chamboulés et manifestent des réactions inattendues, surprenantes, déstabilisantes. Des douleurs articulaires, musculaires, une fatigue anormale, des maladies, des émotions, colère, impatience, énervement, abattement, découragement etc, une impossibilité à agir même pour faire ce qui nous semblerait utile, nécessaire, que ce soit sur le plan pratique ou pour trouver le bien-être, tout semble bloqué et nous devons faire des efforts de volonté presque démesurés pour ne pas nous laisser entraîner par ce courant qui semble contraire.
Lutter, mais contre quoi ? La société, les gens, les lobbies, la météo, etc ? on voit bien que c’est en vain. Ce serait pratique de trouver un ou des responsables… Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas s’impliquer, au contraire, mais en prenant notre part de responsabilités. Sinon nous luttons contre nous-même et c’est là que l’on s’épuise, d’autant plus que l’on constate que ça ne sert à rien. D’où un découragement encore plus grand donc une perte d’énergie qui nous fera défaut pour agir .
Agir c’est quoi ? Souvent on s’agite, on remplit le temps par du mouvement, du bruit, et les activités qui nous décentrent ne manquent pas, inutile de vous les énumérer. Comme perte de temps et d’énergie on ne manque pas d’exemples. Alors si on met derrière le mot agir, le mot être, l’action découlera d’elle-même, libérée du besoin de calmer les émotions, les douleurs physiques et psychologiques qui sont le plus souvent à l’origine de nos actes.
C’est quoi « être » ? c’est justement là le nœud du problème car, distraits par tant d’opportunités de distraction, décentrés par nos actions mues par le besoin de calmer, d’apaiser ce qui nous dérange nous avons égaré cette réalité. Pourtant le verbe « être » est un auxiliaire indispensable pour que l’ « avoir » soit juste et bon, équilibré, pour nous, pour la Terre, pour l’Univers. Et comme on a privilégié l’ « avoir » pour calmer et apaiser le mal-être, c’est naturel qu’il faille maintenant rééquilibrer la balance, donc replacer le regard de la conscience sur l’être. C’est tout simple à comprendre, moins de changer de paradigme…
C’est donc là le défi que nous avons, nous qui sommes, a priori, conscients de cette réalité : être vigilants. On a vite fait d’être happés par les mouvements extérieurs car il y a toujours, puisque nous sommes encore l’incarnation, une zone de nous non apaisée qui pourra être réveillée et créer un mal-être que nous n’aurions pas imaginé sachant le chemin que nous avons déjà fait vers nous. C’est là que l’on voit que c’est la Vie dans la vie quotidienne, qui nous fait évoluer à condition de ne pas rejeter ce que notre corps dit, d’accepter de voir que nous avons encore du chemin à parcourir pour que la Paix soit, dans l’unité de l’Être, notre coeur-lumière.
Humilité, simplicité, équilibre, centrage, respect, enracinement dans la Terre qui nous accueille.
